l'histoire du gp2r
Une histoire de plus de 40 ans qui réunit des acteurs essentiels à la prévention du risque routier.
Jean-Philippe MONNATE se rappelle ...
Jean-Philippe MONNATTE
Ex vice-président du GP2R et membre d’honneur du syndicat, nous raconte les premières heures
Il y a bientôt 30 ans, les entreprises de transports ont eu l’obligation de mettre en œuvre des actions de formations initiales pour leurs conducteurs (FIMO) et post-permis (FCO tous les 5 ans). Il y a 25 ans s’est aussi tenue au Ministère des Transports, une Table ronde de la formation du conducteur et sans doute parce qu’elle était présidée par un ancien PDG d’ESSO, très en pointe sur la prévention du risque routier, les formations professionnelles des adultes et notamment des salariés ont été largement étudiées.
Les principaux acteurs de la prévention du risque routier ont largement participé à ces travaux et ont affirmé et constaté 2 choses :
- la prévention ne doit pas se limiter à la formation ponctuelle et
- les géants de la formation professionnelle se montraient prêt à annexer ce nouveau volet de la formation professionnelle.
Sur le parvis de la Défense à l’issue d’une réunion, 3 acteurs importants ont échangé : là où la culture était encore de vivement critiquer la concurrence, la taxant de « retour à l’auto-école » ou « d’école de glisse et de pilotage » … Ils se sont entendus pour créer une association et un syndicat des préventeurs du risque routier : le GP2R. Très vite une dizaine d’entreprises venant du conseil, de la formation professionnelle ou des deux ont rejoint le GP2R et ont participé activement à ces travaux.
Les 1ères années ont été concentrées sur la meilleure connaissance des autres acteurs, de leur métier et sur leurs points communs ; ainsi ils ont pu constituer la trame, l’ossature de la démarche de prévention du risque routier, aujourd’hui devenue norme AFNOR.
Le GP2R est né d'une évidence ...
Son ambition
Le GP2R voit le jour dans les années 1980 de plusieurs constats :
1
L’absence de structure représentative du métier de préventeur du risque routier,
2
L’évolution de l’environnement règlementaire,
3
La volonté commune de se rencontrer, d’échanger,
4
Le souhait de constituer une entité d’expression et de proposition
permettant d’être acteur à part entière dans le secteur d’activité qui est le leur.
Son statut
D’abord, sous la forme d’une association loi 1901 puis en adoptant les statuts de Syndicat Professionnel, les préventeurs du risque routier n’ont cessé de mettre en avant les principes d’une prévention réaliste et pérenne dans toutes les activités liées au secteur professionnel.
Son objectif
Il défend que les actions de prévention sont consécutives à un diagnostic préalable. Que ces actions doivent être coordonnées et organisées dans la durée. Un Plan de Prévention du risque routier que l’on pilote de façon objective selon les principes d’amélioration, est seul capable de produire des effets durables en matière de sécurité, de santé et de performance globale au sein d’un organisme.
Ses acteurs ... un panel très varié
Les institutionnels
comme la DSR, le CNRS, le CISR, le ministère du travail, etc.
Les forces de l’ordre
dans leurs missions de prévention
Les branches professionnelles
Elles concourent à mettre en place principes adaptés à leurs activités.
Les associations d’usagers et les clubs d’entreprise
Les préfectures et les IDSR
Les centres de recherche
INRS, INSER
Les organismes de normalisation
ISO, AFNOR
Les assureurs et les courtiers
dans leurs actions d’éducation et de conseil
Les centres de formation à la conduite ou de perfectionnement post permis
Les conseils en prévention ou en développement
Les équipementiers
Les collectivités territoriales
Les formateurs, les consultants et les préventeurs …
Sa vocation
Au-delà de ses ambitions de représentation de la profession, le syndicat est le seul organisme composé d’experts dont la vocation est de rassembler toutes les compétences en matière de risque routier professionnel.
Quelques exemples de contributions du syndicat
La réalisation des formations VUL
avec la CRAM qui a ouvert le financement d’équipements sur les véhicules utilitaires et la formation des conducteurs.
La participation à la rédaction de la norme NFR 14711
sur les formations à l’écoconduite.
La réalisation de la norme NFX 50162
pour le conseil et la formation en prévention du risque routier.
L’édition du 1er guide d’évaluation des coûts de non sécurité
à destination des préventeurs et des entreprises.
Son financement
Le Syndicat des préventeurs du risque routier est toujours resté indépendant. Sa garantie d’indépendance ne dépend d’aucune institution et il ne reçoit aucune subvention.