Article co-écrit avec le Nouvel Économiste
Des outils et des leviers pour éviter drames humains et surcoûts financiers d’un risque souvent sous-évalué
“Sur la route, 15 % des accidents mortels se produisent dans un cadre professionnel. La route est ainsi la première cause de mortalité des salariés. Pour lutter contre ce coûteux et dramatique fléau, les entreprises disposent de nombreux leviers : mieux équiper leur flotte automobile, sensibiliser leurs collaborateurs, s’appuyer sur la data.
Petit à petit, une véritable démarche de prévention et de sécurité routières se met en place grâce à l’action des pouvoirs publics et surtout à l’émergence d’acteurs proposant des services innovants, profitant tant au salarié qu’à l’employeur.
La route est la première cause de mortalité au travail. En 2021, 454 personnes ont perdu la vie au cours d’un déplacement professionnel. Malgré ces drames, elle est devenue un risque banal et sous-évalué, notamment au sein des entreprises. “Nous avons tendance à croire que ces accidents sont inévitables, un aléa, un tribut à payer aux déplacements. Or, un accident se construit. C’est une conjonction d’événements divers, réunis à l’instant T. Si vous en retirez un, en général, il n’y a pas d’accident”, rappelle Alain Wucher, président du Groupement des préventeurs du risque routier (GP2R), le syndicat des professionnels de la sécurité routière.
Sur le plan réglementaire, l’employeur a l’obligation de ne pas exposer ses salariés à des dangers et de faire tout son possible pour les protéger (article L4121-1 du Code du travail). Comme les autres types de risques, le risque routier doit faire l’objet d’une évaluation annexée au document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP). En cas d’accident grave, la responsabilité civile et pénale de l’employeur peut être recherchée.
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